J’aimerais attirer votre attention sur la subjectivité de la perception du corps…
Quelques images à l’appui…

Toutes ces femmes sont stigmatisées comme des canons de beauté, des références en matière d’esthétisme féminin à des époques très différentes.

Les tendances du corps et de la mode suivent des cycles… Variant du tout au tout.

Entre 1400 et 1700, les plus belles femmes sont rondes. Le teint est très pâle, le décolleté proéminent… Citons la favorite de Louis XIV : la voluptueuse Mme de Montespan… Les rondeurs sont aussi synonymes de classe aisée. Tandis que la maigreur ou minceur est l’apanage des classes pauvres.

La femme des années 20 a une nouvelle silhouette : la minceur devient une référence et pour la première fois, le bronzage devient populaire. La silhouette est plus masculine. La femme porte les cheveux courts à la garçonne, qu’elle cache sous un chapeau cloche pour les sorties… Citons les femmes des fêtes ostentatoires dans le film Gatsby Le Magnifique.

Aux États-Unis, la mode des années 50 est synonyme de grâce et d’élégance : Hollywood est en pleine expansion avec des films à succès. Les actrices glamour imposent leur style de pin-up voluptueuse : Marilyn Monroe et Lauren Bacall.
Dans les années 50, la forme sablier du corps s’impose.

Dans les années 1990, les corps « parfaits » sont très effilés, très minces. C’est l’exemple du mannequin Claudia Schiffer.

Tandis que dans le milieu des années 90 et 2000, les poitrines généreuses et les longues jambes font l’unanimité. Modèle du genre : Pamela Anderson dans Alerte à Malibu.

En 2020, les formes des hanches, des fesses sont accentuées. La taille est marquée. Référence en la matière : la plantureuse Kim Kardashian.

Cette évolution contrastée met en lumière plusieurs points essentiels.
-> Votre regard sur votre corps va être influencé par des stéréotypes. Et il peut faire le grand écart suivant les normes du moment.
Vous pouvez souffrir en cherchant à être calibrée selon un moule qui ne vous correspond pas forcément… Surtout si vous êtes comme en 1990 en 2020, ou comme en 1920 en 2000, comme en 1950 en 1990…
 
Et si vous n’êtes pas conforme, vous risquez de souffrir tout autant. Par exemple si en 2020 vous refusez le recours à la chirurgie esthétique pour densifier vos formes…
Vous comprenez que la perception de vous, des autres, des stéréotypes du moment est très subjective. 
Je vous invite à observer le triptyque de la perception du corps.
Le schéma est illustratif.

S’il existe un décalage entre votre corps réel, le corps que vous percevez, l’image que vous renvoyez et l’image de votre corps perçu par autrui, alors il existe une souffrance corporelle. Ce malaise de l’insatisfaction corporelle ouvre une boîte de pandore. Elle renferme de nombreux problèmes liés au poids…

Vous ne pouvez pas vous plier à ces diktats souvent impossibles, au risque d’y perdre votre latin…
Car ces normes versatiles sont source d’insatisfaction corporelle et peuvent générer un conflit psychique…

Cette leçon de style vous apprend aussi que votre regard sur vous-même est conditionné par de très nombreux critères :
-      Votre histoire corporelle
-      Les réseaux, l’entourage
-      La mode, les stéréotypes
-      La confiance en vous et l'estime personnelle
-      etc.
 
Sachez que si la perception est une affaire de subjectivité, alors vous pouvez l’orienter à votre avantage…
But de l’opération : ne plus souffrir d’insatisfaction corporelle et donc éviter les problèmes de poids.
 
Vous seule devez définir vos critères de beauté en fonction d’une grille de valeurs personnelles… Ne donnez à personne le droit de vous les imposer…
En revanche, votre corps et votre vision du corps doivent s’aligner…
Là réside un enjeu de taille…

Il existe des moyens…